Si è appena conclusa la manifestazione nazionale dei metalmeccanici a Roma. È stata una manifestazione bellissima, che dà a tutti noi una grande iniezione di fiducia. E forse ci aiuta a chiarire le idee, dando qualche suggerimento per il nostro cammino.
Ancora una volta la materialità delle cose si incarica di semplificare fiumi di parole e castelli di sabbia spesi e costruiti a sinistra negli ultimi mesi.
Andiamo con ordine. La prima bussola che non dobbiamo mai più perdere di vista è che il lavoro è il cuore di qualsiasi opposizione sociale e politica alla crisi, al neo-liberismo e ai suoi governi. Sono i lavoratori in carne ed ossa e, paradigmaticamente, i lavoratori metalmeccanici la spina dorsale dell’opposizione e dell’alternativa. Con la loro dignità, la durezza della lotta che hanno ingaggiato con il padronato in questi mesi. E con la conseguenza che un programma di alternativa non può che muovere dai capisaldi della piattaforma della manifestazione di oggi: democrazia e diritti nelle fabbriche, piano straordinario e pubblico per il lavoro, lotta alla precarietà e diritto al reddito per tutti.
La seconda bussola è che la Fiom sta caricando sulle proprie spalle un lavoro immane di rappresentanza sociale del conflitto a cui dobbiamo assicurare tutta la nostra solidarietà e tutto il nostro sostegno attivo. Tuttavia, come ha detto anche quest’oggi dal palco il segretario generale Landini il nodo della rappresentanza politica è ancora tutto da sciogliere. E rimarrà eluso fino a che le forze politiche della sinistra continueranno a mettere la testa sotto la sabbia e a non rispondere ad un bisogno di unità che emerge ogni giorno più prorompente. Per farlo con onestà e senza strabismi, bisogna però essere conseguenti, a partire dall’atteggiamento quotidiano di ciascuno nei confronti del governo. Tra le politiche del governo Monti e l’arroganza autoritaria di Confindustria e della Fiat e, dall’altra parte, la mobilitazione dei lavoratori metalmeccanici non c’è più spazio di mediazione e di compromesso. Non c’è più nessuna foto di Vasto. Nessuna possibile ulteriore ambiguità.
Pur con il rispetto massimo che si deve alla discussione interna al Partito democratico, come si fa a non vedere che ogni pur timido tentativo di connotarsi a sinistra e di tenere il Pd ancorato al dibattito che anima la socialdemocrazia europea (a partire da quella francese) naufraga miseramente? Naufraga di fronte alle bordate dell’ala veltroniana ma anche di fronte ai divieti e alle interviste del segretario Bersani così come alle retromarce degli stessi Fassina e Orfini. Naufraga, riconsegnandoci l’idea di un partito ad oggi inservibile ad un progetto di alternativa.
La seconda bussola, allora, si chiama unità della sinistra. Unità della sinistra a sinistra del Pd. Senza perdere altro tempo, perché le bandiere di quest’oggi (con una prevalenza straordinaria e significativa di quelle comuniste) sventolavano insieme e non sembrava avessero troppa voglia di aspettare all’infinito i gruppi dirigenti.
Il terzo punto di riferimento riguarda infine la direzione verso cui guardare: il futuro e non il passato. Da piazza della Repubblica fino a San Giovanni hanno sfilato decine di migliaia di giovani. Giovani precari, giovani studenti, giovani disoccupati. Un settore decisivo della classe, mai come oggi unito in una condizione di precarietà e di sofferenza generalizzata e mai come oggi frammentato e privo di punti di riferimento. Che vive le contraddizioni sopra accennate, a partire dal vuoto di rappresentanza politica, moltiplicate per mille. Questa è la sfida nella sfida. Costruire l’unità della sinistra, su contenuti netti e radicali, e farlo al servizio di una generazione che scalpita e che non vuole più aspettare.
La candidate de Die Linke à l’élection présidentielle allemande, Beate Klarsfeld, soutient publiquement la candidature de Nicolas Sarkozy
nicolas-sarkozy-beate-klarsfeld-2009-3-2-16-34-20.jpgLa candidate de Die Linke à l’élection présidentielle allemande, Beate Klarsfeld, soutient publiquement la candidature de Nicolas Sarkozy
Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
La baudruche médiatico-politique « Die Linke » en Allemagne ne cesse de dégonfler, révélant de plus en plus sa véritable nature.
En nette perte de vitesse lors des dernières scrutins, perdant aux régionales de 2011 entre 4 points au Bade-Wurtemberg jusqu’à 8,8 points à Berlin par rapport aux législatives de 2009, en passant par une baisse de 7 points en Rhénanie-Palatinat et de 5,8 points à Brême, Die Linke en est réduit aux coups médiatiques faisant apparaître ses propres contradictions.
Pour l’élection présidentielle de 2012, scrutin plutôt mineur étant donné le rôle honorifique du président fédéral et l’élection indirecte par le parlement, Die Linke a choisi une personnalité certes dotée d’une autorité morale incontestable mais aussi porteuse de positions politiques plus douteuses.
Face à Joachim Gauck, candidat du consensus CDU-SPD-FDP-Verts, pasteur et figure de l’opposition anti-communiste en RDA, « Die Linke » a choisi d’alimenter ce consensus en présentant Beate Klarsfeld.
Avec son époux Serge Klarsfeld, Beate est mondialement connue pour sa « chasse aux nazis » et son combat pour la reconnaissance de la Shoah. En Allemagne, elle reste aussi symboliquement comme celle qui a osé gifler le chancelier Kiesinger, ancien membre du parti nazi, en 1966.
Les positions politiques de Beate Klarsfeld sont pourtant très éloignées de celles historiquement tenues par les communistes, voire même d’une « gauche radicale » que voudrait désormais incarner « Linke ».
Beate Klarsfeld, une sioniste invétérée : incompatibilité ou convergences avec la direction de Die Linke ?
Proche traditionnellement du SPD, elle se distingue médiatiquement par son soutien inconditionnel à l’État d’Israël et son rejet de toute indépendance de la Palestine.
Sa fondation, la Beate Klarsfeld Foundation, est elle-même soutenue activement par le Congrès juif mondial, organisation instrumentalisant l’identité et la mémoire juive pour faire la promotion d’un sionisme inconditionnel.
La position de Die Linke vis-à-vis de la cause palestinienne est pour le moins ambiguë.
Gregor Gysi, qui a encore botté en touche lors de la conférence d’investiture, a déjà exprimé à plusieurs reprises son soutien à l’État d’Israël comme lors d’un discours édifiant lors d’une conférence à la fondation Rosa Luxembourg en 2008 pour le 60ème anniversaire de l’État d’Israël. Gysi y déclarait alors : « L’antisionisme ne peut, ou du moins ne peut plus, être une position défendable pour la gauche en général et pour le parti Die Linke en particulier ».
La seconde flottille de la Liberté en juin 2011, avait exacerbé toutes les dissensions internes dans le parti, et la direction avait alors adopté une résolution interdisant la participation d’élus de Linke au nom de la lutte contre l’ « anti-sémitisme », ainsi que le« la solution d’un seul Etat pour la Palestine et Israel, ainsi que le boycott des produits israéliens ».
19 des 76 députés avaient alors exprimé ouvertement leur opposition. Les 57 autres députés ont voté cette résolution ignominieuse.
La famille Klarsfeld, premiers soutiens de Nicolas Sarkozy en France, candidats de la gauche pseudo-radicale en Allemagne!
Et Beate Klarsfeld a le mérite, elle, de ne pas jouer l’hypocrisie. Quand on lui demande lors de sa conférence de presse d’investiture de préciser quel candidat elle soutient dans l’élection présidentielle en France, la citoyenne franco-allemande répond sans hésiter :
« Sarkozy, oui le je dis publiquement, nous soutenons Nicolas Sarkozy en France ! »
Un « nous » qui englobe naturellement son époux Serge Klarsfeld, proche de la droite française, de Chirac à Sarkozy, récent soutien de la loi défendue par Sarkozy sur la négation du génocide arménien.
Un « nous » qui intègre assurément Arno Klarsfeld, son fils, conseiller proche de Sarkozy, défenseur inconditionnel d’Israel et de la politique des Etats-unis, soutenant notamment en 2003 l’invasion de l’Irak.
Comment un Parti comme « Die Linke », qui se prétend l’héritier du Parti communiste allemand, peut-il soutenir une candidate, sioniste invéritée, revendiquant ses convictions proches de la droite la plus dure, celle de Sarkozy et Netanyahu, une candidate aussi éloignée des positions historiques des communistes ?
L’opportunisme de « Die Linke », en particulier de la fraction dirigeante liquidatrice de l’ex-PDS, Gregor Gysi en tête, éclate de plus en plus au grand jour. Le « modèle » Die Linke, présenté comme tel dans le cadre des transformations en cours tant en France avec le Front de gauche qu’en Italie avec la Fédération de la gauche ou encore en Espagne dans la refondation d’Izquierda Unida, est en train de se fissurer.
Vitrine du PGE (Parti de la gauche européenne), « Die Linke » pousse, après le feu de paille électoral initial, ses contradictions jusqu’au bout. Qu’il constitue un modèle de transformation des « partis communistes » révolutionnaires en « partis de gauche » réformistes doit faire réflechir, surtout au moment où le candidat présidentiel du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, ne cesse de louer son amitié franco-allemande avec Oskar La Fontaine, et le modèle donné Outre-rhin par le « Die Linke », horizon organisationnel du Front de gauche.
La maxime de Georg Buchner est toujours de vigueur : « Veillons et armons-nous en pensée ! »
Posto qui, dato che so che sei molto sensibile alla cosa
Ale
L’anima nera dei ragazzi della Roma bene
L’abbigliamento e l’atteggiamento sono sempre gli stessi: capelli rasati, anfibi, caschi neri, cinghie in mano, mazze e bastoni. Facce da ragazzini della media borghesia, modi da bulli, anzi da “coatti” di estrema periferia. Girano in bande più o meno organizzate, se la prendono con i rivali, gli “antifà”, ma anche con chi osa disturbare la quiete di un quartiere considerato di loro proprietà. Non guardano in faccia nessuno e picchiano, con le spranghe e coi caschi. Provocano ecchimosi e contusioni, rompono setti nasali e, se qualcuno non li ferma, sono in grado di mandare la gente in coma. Sono il nuovo volto dell’estrema destra romana, gruppi in parte riconducibili a movimenti organizzati. Sono nelle scuole. Quelle considerate “buone” nei quartieri della Roma bene, il Kennedy, il Giulio Cesare, il Tasso, il Righi.
L’episodio accaduto venerdì scorso in quest’ultimo istituto, dove due studenti sono finiti in ospedale col naso rotto dopo un’aggressione (o una rissa, le indagini sono ancora in corso) ad opera di militanti di ControTempo, è solo l’ultimo di una scia di violenze che nessuno pare voler contrastare. ControTempo è un movimento nato un anno fa, e non ancora registrato, che conta una cinquantina di aderenti, in gran parte liceali, che si ispirano alla “sovranità nazionale d’annunziana, ai moti risorgimentali e a Roma, dove sono nati i diritti”, spiega uno dei leader “anziani”.
Senza voler tornare con la memoria al giugno 2009, quando (come il Fatto ha raccontato) durante un’irruzione squadrista alla Camilluccia era presente come testimone anche il figlio del sindaco Alemanno, eletto nel Blocco Studentesco di CasaPound, basta scorgere gli archivi dell’ultimo anno per capire quanto le bande dilaghino senza che nessuno, nè la polizia né la politica, faccia nulla per fermarle.
Il 26 aprile 2011 un gruppo di una quindicina di appartenenti ai collettivi è stato aggredito a Talenti, in quella che è sembrata una spedizione punitiva. Qualche giorno più tardi, l’8 maggio, su un muro di piazzale degli Eroi e sulle saracinesche del Pdci sono apparsi svastiche e striscioni “realizzati con il retro di manifesti di Forza Nuova”, hanno detto i militanti del partito. Il 7 giugno i carabinieri hanno arrestato il 26enne Stefano Schiavulli, leader di Militia, con le accuse di sequestro di persona, rapina e lesioni. L’anno prima era già stato arrestato perché indagato, insieme con altri tre esponenti dell’organizzazione, per apologia del fascismo, diffusione di idee fondate sull’odio razziale ed etnico e violazione della Legge Mancino. Il 26 giugno 2011 Roma si è svegliata con un altro incubo: il giovane musicista Alberto Bonanni era stato aggredito e pestato a sangue la sera prima nel rione Monti da un “branco” che voleva marcare il proprio territorio. Cinque gli arresti, ragazzi “difficili” li hanno definiti. Sulle loro pagine Facebook saluti romani e fede giallorossa, in un binomio che confonde l’ideologia con lo squadrismo da stadio. Alberto è ancora in coma. Il 3 novembre cinque militanti del Pd sono stati aggrediti mentre affiggevano dei manifesti in via dei Prati Fiscali, zona nord di Roma. Per quel pestaggio è finito in carcere Andrea Palladino, dirigente di CasaPound, per il quale il pm Minisci ha chiesto il rito immediato: lesioni personali aggravate, violenza privata e porto d’arma impropria i capi d’imputazione. Il 12 novembre teatro di una spedizione punitiva è stato il liceo Socrate alla Garbatella. Ci avevano già provato una settimana prima, fermandosi però all’angolo con caschi e cinture in mano. Il 14 dicembre i carabinieri hanno eseguito cinque arresti e una decina di perquisizioni contro esponenti di Militia accusati di azioni contro la comunità ebraica. Ostia è stata invece il teatro di una ma-xi rissa tra centri sociali e CasaPound il 24 febbraio: bastoni e manganelli, tre feriti e 24 fermati, 17 dei collettivi e 7 dell’organizzazione che fa capo a Gianluca Iannone. Un’organizzazione che ogni volta si dice estranea ai fatti.
“Un augurio sincero a tutti i camerati che ancora credono, soffrono e combattono silenziosamente nelle sezioni, nelle piazze, nelle lunghe notti fra l’odore della colla o dentro le celle fredde delle patrie galere, ai camerati che sono morti per l’idea e ancora marciano con noi”. Così scrive sulla sua pagina Facebook Lotta Studentesca, il gruppo giovanile di Forza Nuova.
L’alleanza di centrosinistra si farà, legge elettorale permettendo. Se la legge con cui si andrà al voto nel 2013 resterà il porcellum, «ipotesi malaugurata» dice Pier Luigi Bersani, «agli italiani non possiamo raccontare che gli asini volano, se diciamo centrosinistra di governo dobbiamo avere vincoli reciproci».
Parterre da grandi eventi, sala strapiena di popolo democratico modello convergente a sinistra, ieri al Tempio di Adriano a Roma, alla presentazione del libro di Federico Rampini, inviato di Repubblica. Il titolo dice tutto: «Alla mia Sinistra» sottotitolo «lettera aperta a tutti quelli che vogliono sognare».
Già solo presentandosi all’appuntamento, Bersani fa il gesto più di sinistra che può azzardare di questi tempi: ripresentarsi ai flash accanto a Nichi Vendola, leader di Sel. Scattano foto e anche i nervi di parecchi dirigenti Pd. Perché questa nuova immagine è fatalmente destinata a sostituire quella di Vasto, per la quale è stato messo sulla graticola dai suoi. In quella c’era anche Di Pietro. Stavolta prima avvicinarsi all’ex pm, Bersani sarà più cauto.
Ma la strada è quella. La legge elettorale è ancora una chimera («noi siamo pronti», dice Bersani, ma ha il sospetto che il Pdl non faccia sul serio). E a legge invariata alla coalizione con la sinistra il Pd deve persino rassegnarsi. I numeri hanno la testa dura, ha spiegato Dario Franceschini ieri all’Unità: sommando Sel, Idv e altre sigle, più Grillo e l’astensionismo si arriva «al 20-25 per cento» e «un grande partito progressista» non può «avere alla sua sinistra uno spazio così grande».
E allora Bersani si rassegna all’ineluttabile (e già si sbilancia parecchio rispetto al suo gruppo dirigente) e mette i paletti: intanto «non si parte da una proposta settaria. Chiamare alla riscossa vuol dire non pensare di fare tutto da soli. Poi gli altri faranno quello che vorranno e amen». Tradotto, ma non ce n’è bisogno: la proposta si fa anche ai moderati, siano loro a dire no.
Poi ci sono le «garanzie di governabilità», la «promessa tradita» da Ulivo e Unione. E così disegna una coalizione in vincoli: «Se abbiamo un dissenso, cosa legittima, come lo risolviamo? Si vota in assemblea congiunta del gruppo e quel che viene si fa». Vendola non fa un plissé, accetta il metodo però rilancia: sulle questioni dirimenti «allarghiamo il giro. Facciamo un referendum fra gli elettori. Come sarebbe andata se sull’acqua pubblica avessimo votato secondo gli orientamenti dei gruppi parlamentari?».
La foto ora c’è, la stretta di mano anche. Ma mettere insieme la prossima coalizione , se sarà, non sarà un pranzo di gala. L’apertura ai moderati per Vendola «non è fonte di perdizione» purché «discutiamo nel merito dell’agenda della realtà».
Nel merito le distanze ci sono, e non solo con i moderati. C’è «la malattia del liberismo» (Vendola), e le fascinazioni «in cui siamo cascati culturalmente anche noi» (Bersani). Qui il presidente della Puglia segna un colpo con una citazione di Alfredo Reichlin, «a volte abbiamo preso lucciole per lanterne, e liberismo per riformismo». Scroscia l’applauso, Reichlin è in prima fila, ed è un fondatore del Pd Oggi, il «merito» si chiama riforma del lavoro, la trattativa con le parti sociali che potrebbe chiudersi entro la settimana. Bersani giura di non voler «tradire l’art.18» e avverte che «chi vuole metterlo al centro del tavolo vuole avere uno scalpo, lanciare un messaggio preciso: vogliamo risolvere il problema deregolando. Io dico no, la strada è quella di una nuova regolazione. Non antica, ma nuova». Per Vendola i margini sono più stretti: «Una manutenzione all’articolo 18 si può fare solo se riguarda il taglio dei tempi delle cause. Sui tempi, è interesse intervenire sia dell’imprenditore sia del lavoratore. Ma non vedo altri lati di possibile manutenzione. A meno che non si voglia parlare di estensione dell’articolo 18 a tutti». Bersani ha il viso tirato mentre Vendola chiede di «cancellare la legge 30, che è barbarie, correggere il circo violento che è la precarietà ». A proposito «cosa ne pensano i moderati?». Domanda retorica, Casini l’ha votata.
Bersani annuncia che il 17 marzo firmerà con Hollande, leader del Pcf francese, e Gabriel, dell’Spd tedesca, «il manifesto di Parigi», la sfida all’asse Merkel-Sakozy per un programma comune di «crescita, solidarietà e democrazia». «Ci sarà un centrosinistra dei diritti civili? Hollande è molto più avanti di voi», interrompe dalla platea un giovane del Mario Mieli. A Bersani il sorriso si spegne. Se fosse in Francia Vendola sarebbe «uno scatenato militate di Hollande». Ma a proposito «cosa pensano i moderati dei diritti civili?», «sì a un’alleanza, ma che non abbia come precondizione il suicidio della sinistra».
Le differenze sono tante, il macigno presente – insiste Sarah Varetto, direttrice di SkyTg24, che modera il dibattito – si chiama Monti. Bersani quasi si giustifica, «con Alfano non sono d’accordo quasi su niente». Mancherebbe. Vendola aggiusta: riconosce che con Monti i democratici «hanno fatto una scelta di generosità» che non sta determinando «una crisi nei rapporti con il Pd». Bersani si riprende e rivendica: «Saremmo andati avanti con Berlusconi, fino alla Grecia».
Sono u pensionato di 65 anni iscritto alla CUB Torino ero un impegato mi
piacerebbe chiedere la tessea della Fiom per solidarieta’, cosa dite me la
daranno?
prova! ma penso che tu debba essere un metalmeccanico!
Quello dell’ultima manifestazione é stato un fortissimo segnale indicativo del fatto che a scendere in piazza é stata soltanto la vera sinistra (c’erano quasi esclusivamente falci e martello oltre alla fiom). Ebbene a mio parere dovremmo invitare gli altri partiti comunisti ad entrare nella federazione della sinistra! Solo così potremo ricostruire una sinistra degna del suo nome!!!
Sono davvero sconcertato da questo post,mi dispiace dirlo ma e’ cosi’.
Ed e’ talmente fuorifase che non so’ neanche da dove iniziare.
Ci provo e mi scuso se faro’ un elenco non ordinato
1)Usi parole dure con il Pd e dici che la sua deriva neocentrista non puo’ non portare ad un unica prospettiva … l’unita’ della sinistra a sinistra del Pd.
a)Ti sei accordo che Diliberto usa parole esattamente opposte a quelli che usi tu nei confronti del Pd? “non faccio opposizione al PD ma a Monti e Marchionne” … ti sembra poca roba?Un commento no eh?!
2)Qualche giorno fa’ Di Pietro(intendo l’Idv)ha votato il si’ al pareggio di bilancio … anche qui’,nulla da dire?
3)Ho l’impressione che quando si parla(in casa Prc soprattutto)di unita’ della sinistra si intenda prevalentemente della speranza di un cartello Prc-Sel.Appunto speranza che nasce da una debolezza che si fa’ fatica ad ammettere.
Caro Luca,
non capisco – oltre alla critica – quale sia la tua proposta alternativa.
Sì, uso parole dure contro il Pd (e su questo mi dovresti dire se sei d’accordo oppure no) e ricavo da questa critica la necessità di avviare un processo unitario a sinistra (a sinistra del Pd).
Lo ribadisco. Non capisco in cosa le parole di Diliberto possano modificare questo giudizio (negativo sul Pd) e la strada che indico. Anzi: le parole di Diliberto (“L’assenza del Pd [dalla piazza della Fiom] è un grave errore politico, ma il nemico non è il Pd ma Marchionne”) sono del tutto condivisibili. Ma il fatto che il Pd non sia un nemico non significa automaticamente che sia nostro alleato.
Quanto all’Idv: ritengo sbagliato complessivamente il suo atteggiamento in Parlamento. Tuttavia mi pare ci sia – come del resto in Sel – una possibilità di collaborazione e di convergenza che va approfondita.
Infine, sulla nostra debolezza: hai ragione, nessuno l’ha mai nascosta. Detto questo forse il nostro compito è anche quello di ipotizzare vie d’uscita e soluzioni alla nostra debolezza, non crogiolarsi nella difficoltà. Che è esattamente la condizione nella quale si cade quando si critica una ipotesi senza avanzarne un’altra alternativa.
Cordialmente,
Simone Oggionni
Condivido parola per parola la ripsosta del compagno Oggionni. Qual’è l’alternativa altrimenti? Come per la Federazione della Sinistra… tutti dicono che non va, ma quale alternativa si propone?
Cari Oggionni e Manlio …
Allora vediamo un po’ …
1)Cosa mi dite del giudizio di Grassi sulla Fed,vedasi il suo blog,che e’ una stroncatura netta tanto che propone di fare altro ..un Fronte,una Confederazione(?!)? … e’ un visionario anche lui come me?
2)A me sembra che il giudizio sull’alleanza Pd-Sel-Idv sia dettato dalla speranza(che fa’ il verso alla paura)che la cosa non vada in porto … perche’ sa’ che per il Prc sarebbe un disastro se c’e’ un alleanza e il Prc e’ fuori(anzi sara’ fuori) … mi spiace per la brutalita’ con cui mi esprimo ma io la vedo cosi’,non c’e’ logica,razionalita’ nel dire “ah ma basta con sta’ alleanza!” … voglio ricordarvi che il Prc fino a poco tempo fa’ puntava tutto sul “Fronte Democratico” che parte dal presupposto che Pd-Sel e Idv siano alleati.Ma di cosa parliamo?!
3)Quando nell’Aprile del 2013 commenteremo un 2,5/3%(che confermera’ l’extraparlamentarita’ e la scomparsa definitiva del Prc)non ci potremo consolare con “e vabe’ pero’ la Fed sulla carta era una bella cosa”!
—
Direte .. ma tu non proponi nulla!
No … io dico una cosa molto semplice.
Cosa siamo e cosa vogliamo essere?
Lo vogliamo dire DEFINITIVAMENTE?
Vogliamo “Rifondare il comunismo”,fare nel breve periodo un solo partito comunista e anticapitalista,un partito alternativo al csx e ecc. ecc. … allora
1)Con chiarezza bisogna dire
a)Il Prc non e’ interessato a nessuna alleanza con Sel,Idv e tantomeno con il Pd,puntiamo ad altro,il Pdci e Salvi non ci stanno?
Puntiamo ad unire Cremaschi e il suo movimento,a Sinistra Critica,Usb e ecc. ecc.
Vogliamo fare altro?
Vogliamo fare una sinistra plurale e ecc. ecc. … bene la condizione necessaria e’ dire che il Prc puo’ sciogliersi in un Partito di Sinistra piu’ grande e con tutto quello che ne’ consegue ..
Continuare con il solito balletto …
e l’alleanza Sel-Idv-Fed,poi si passera’ all’alleanza Fed-Sel,poi quando si iniziera’ a parlare di primarie … “le primarie del programma” … poi “voteremo Vendola” .. poi di nuovo il “Fronte” o qualcosa del genere … poi un 2,5% e fuori altri 5 anni!
CARI MIEI CI VUOLE CHIAREZZA!
SI VUOLE FARE IL PRC? .. E SI FACCIA DAVVERO IL PRC!
SI VUOLE FARE ALTRO? … SI ABBIA IL CORAGGIO DI DIRE CHE IL PRC SI DVE SCIOGLIERE! IL RESTO SONO CHIACCHIERE!
Caro Luca,
1. Grassi non propone di abbandonare la Federazione per fare altro. Dice – e io la penso come lui – che la Federazione va rafforzata e rilanciata ma che non basta, perché bisogna unire tutta la sinistra e non solo le forze che oggi fanno parte, con difficoltà, della Fds.
2. La proposta di Fronte Democratico era in campo per contrastare Berlusconi. Berlusconi è caduto e ora c’è un governo sostenuto insieme dal Pdl, dal Pd e dal Terzo Polo. E’ del tutto evidente che il quadro sia cambiato e che, viste le posizioni del Pd e ammesso che non cambino (cosa che io ovviamente non auspico!), risulta importante lavorare per un’alleanza delle forze della sinistra. Esattamente una proposta sovrapponibile, sul piano elettorale, a quel Fronte o Confederazione di cui Grassi ha scritto.
3. Trovo contraddittoria la proposta che avanzi. Per te sembra vadano bene i due opposti. Il primo polo del tuo ragionamento è, dal mio punto di vista, privo di qualunque prospettiva. L’unione dei soggetti che tu elenchi pensi possa ambire ad un risultato elettorale più alto di quelli che tu ipotizzi ora per la Fds? Ma allora perché i vari Ferrando, Sinistra Critica etc, non sono mai andati sopra lo 0.5%? Il secondo polo della dicotomia (sciogliersi in un partito di sinistra) sarebbe un errore speculare e sintomo di totale subalternità.
Continuo a pensare che la strada giusta sia trasformare la Fds in un soggetto politico unitario vero e poi, forti di questa unione, lavorare per unire la sinistra (a partire dal rapporto tra Fds e Sel).
Simone Oggionni
GIACOMO RUSSO SPENA – E’ nata l’opposizione di sinistra a Monti
grussospena“Il partito non è Bersani, siamo noi presenti sui territori”. Con coraggio e disinvoltura il militante di “base” sventola la bandiera del suo Pd a Santa Maria Maggiore, durante il corteo della Fiom. Non sfila per la manifestazione, è fermo all’angolo della piazza e vede migliaia di persone (50mila si dirà dal palco finale di San Giovanni) e centinaia di bandiere rosse passare. Con lui altri 3 “compagni democratici”. “Essere oggi qui è importante, mi dissocio dalla scelta dei miei dirigenti” dichiara ai giornalisti incuriositi per quella unica bandiera Pd in tutto il corteo. Raccoglie qualche applauso, pochi per la verità, e insulti: “Via, vai via. Provocatore!”, gli urla un uomo. Alcuni ragazzi gli intonano la canzonzica “Il Pd non è qui, lecca il culo all’Udc…”. Lui alla fine desiste e lascia la piazza. La scelta del Pd, presente soltanto con una piccola delegazione di dissidenti, è criticata aspramente dai manifestanti. Come dare loro torto.
La piazza finale di San Giovanni – da cui il segretario generale della Fiom, Maurizio Landini, chiede risposte o “sarà sciopero generale “- è un simbolo. Un punto da cui ripartire per creare una vera alternativa alle politiche di austerity. E il Pd ha fatto un’altra scelta, ha deciso di non esserci: di sostenere il governo tecnico di Monti e le sue ricette inique per le classi meno abbienti. Il partito di Bersani sembra salito sul carro neocentrista e liberista che porta dritto dritto al Terzo Polo o al sostegno nel 2013 del Passera di turno, malgrado Massimo D’Alema continui a negarlo.
Dall’altra parte, San Giovanni lo dimostra, si apre un immenso spazio per generare un soggetto che riparta dai diritti, dalla giustizia sociale, dall’equità. Per lanciare un’opposizione di sinistra al governo dei tecnici. Un “polo” capace di andare oltre ai partiti (Idv, Sel e Federazione della Sinistra), aperto alla società civile, ai movimenti per i beni comuni, all’associazionismo e, ovviamente, alla Fiom. Luigi De Magistris in una recente intervista al Fatto ha parlato di una lista civica nazionale – con questi contenuti – capace di puntare al 20 per cento. Non è un numero poi così irreale!
Alla manifestazione di oggi ci sono, oltre ai metalmeccanici, i No-Tav, i referendari dell’acqua pubblica, i centri sociali e gli studenti. I quali si rendono protagonisti di un blitz davanti la sede dell’Inps per rivendicare quella pensione che non avranno mai e per reclamare nuovi ammortizzatori sociali. Lo stesso Antonio Mastrapasqua, direttore dell’Inps, lo scorso anno aveva dichiarato: “Se dovessimo dare la simulazione della pensione ai parasubordinati rischieremmo un sommovimento sociale”.
Mettiamo un punto. Ripartiamo dalla splendida piazza di oggi. Con la speranza che un pezzo del Pd si ribelli alla deriva neocentrista.
Giacomo Russo Spena
(09-03-2012)
quoto!